le cinéma chevillé au corps

Published on 24 January 2024 at 07:41

L'acteur Alexandre Ottoveggio  est actuellement sur les écrans nationaux incarnant le rôle de Marcel Cerdan dans «Larbi ou le destin d'un grand footballeur».

Acteur et cascadeur, ayant déjà aiguisé ses armes aux côtés de célébrités hollywoodiennes, Alexandre Ottoveggio a beaucoup d'ambition pour aller loin dans ces deux passions qu'il a dans le sang.
Actuellement, il est sur les écrans nationaux incarnant le rôle de Marcel Cerdan dans «Larbi ou le destin d'un grand footballeur». Déjà à l'âge de dix-huit ans, Alessandro, de son vrai nom Alexandre, fait ses premiers essais devant la caméra en tant que figurant habillé en romain ou en gladiateur. Une expérience qui lui ouvre d'autres portes et d'autres horizons. Mais, à chaque fois, il revient au Maroc, pays où il est né et auquel il est resté très attaché.

«C'est vrai, j'ai souvent pensé aller m'installer aux États-Unis et plus exactement à Hollywood où tout acteur, qui a du talent et de la ténacité, peut trouver ce qu'il cherche. J'ai eu la chance d'approcher des acteurs internationaux tels que Leonardo di Caprio, Gérard Lanvin, Ewan McGregor et bien d'autres pointures cinématographiques qui sont en même temps des gens très simple et très professionnels auprès desquels on apprend beaucoup du métier de comédien. Partir aux USA, fait partie, en effet, de mes projets futurs, mais pour le moment, je ne veux pas quitter le Maroc, car c'est ici où j'ai grandi et où j'ai envie de vivre. Je suis très attaché au Maroc et à sa culture, je suis Italien mais j'ai le cœur marocain», souligne avec émotion Alessandro. Après quelques petits rôles au début de sa carrière, il se découvre la passion de cascadeur. Une vocation à laquelle il a adhéré avec beaucoup de souplesse, vu qu'il a pratiqué les Arts martiaux depuis l'âge de sept ans.

«Déjà tout jeune, j'étais un peu casse-coup. J'ai été initié à l'Aïkido, par mon père, dès l'âge de sept ans. Grâce à cet art martial, j'ai acquis une grande souplesse et agilité qui m'ont permis bien plus tard de m'en servir au cinéma, dans des cascades bien précises, comme par exemple une chute dans les escaliers ou une percussion piéton-voiture, une chute du cheval ou un saut dans le vide. Tout cela demande une grande concentration et une maîtrise de soi. J'ai toujours admiré l'acteur cascadeur Jean Paul Belmondo qui a fait ses propres cascades dans ses films, car il n'a jamais été doublé. Des acteurs comme lui, ça ne court pas les plateaux de tournage. Donc, au départ, j'ai fait ce métier de cascadeur pour doubler des acteurs ou pour exécuter une cascade bien précise dans une scène d'un film. Mais, aujourd'hui, comme j'ai commencé ma propre carrière d'acteur, depuis quelques années, je ferai toujours toutes mes cascades moi-même», précise Alexandre.

En effet, c'est ce qu'il a fait quand il a incarné le rôle du boxeur Marcel Cerdan dans le film «Larbi ou le destin d'un grand footballeur». Une aventure qu'il a énormément appréciée.
«Jouer le rôle de Marcel Cerdan était pour moi un si beau rêve. Le tournage a été très enrichissant auprès du réalisateur Driss Mrini. J'ai beaucoup appris sur le travail personnel de l'acteur face à lui-même et par la suite face à l'acteur principal Mouhcine Mouhtadi. Nous étions tous comme une grande famille engagée dans cette belle histoire d'un homme extraordinaire, Larbi ben barek, l'homme aux pieds d'or. Un des plus grands footballeurs au monde», renchérit-il.
Et d'ajouter que ses ambitions futures est de pouvoir, un jour, choisir les scénarios qui lui correspondent le plus, et peut-être concrétiser un vieux rêve d'enfant qui est celui de réaliser un film qu'il aurait écrit lui-même. Mais pour le moment, Alessandro Di Martini préfère se concentrer sur ses projets actuels, dont un film d'action qu'il est en train de préparer.

Une double vocation

Né au Maroc, Alexandre Ottoveggio est d'origine italienne, sa famille s'étant installée au Maroc depuis 1914. Pratiquant les arts martiaux dès l'âge de sept ans, Alexandre découvre sa vocation pour le cinéma dès ses premiers pas devant la caméra en tant que figurant habillé en romain ou en gladiateur. Une expérience qui lui donna envie d'aller plus loin. Il part donc en Europe et s'inscrit aux cours Florent à Paris et, plus tard, à Rome au conservatoire supérieur d'art dramatique. En revenant au Maroc, on lui propose quelques petits rôles dans des films d'action où il se découvre la vocation de cascadeur. Un second métier qui lui permettra de côtoyer de grandes célébrités internationales.

Article by Le Matin 

 

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